L’ épargne régulière est une préoccupation commune chez de nombreux Français. L’objectif peut être de réserver quelques centimes pour faire face à des moments difficiles, de constituer des capitaux pour aider leurs enfants à commencer la vie active ou de préparer une pension complémentaire. En tout cas, la question est souvent la même : quel moyen choisir de stocker en 2021 ?
Les changements réglementaires, les rajustements fiscaux fréquents et les incertitudes des marchés financiers rendent difficile le choix de l’épargnant.
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Plan de l'article
1. Le livret A
Le livret A est le support historique de la Caisse d’Épargne et est maintenant distribué par toutes les banques. La collecte effectuée ici est utilisée pour financer la création de logements sociaux et le taux d’intérêt est calculé sur la base de taux interbancaires (prêts interbancaires) et l’inflation. Toutefois, la formule mécanique de fixation du tarif peut être modifiée par le gouvernement pour des raisons politiques (p. ex. maintien du pouvoir d’achat).
- Pour qui ? Tout le monde peut ouvrir un livret A, y compris les mineurs, quel que soit l’âge, et le livret est géré par les parents. Cependant, il est interdit de garder plusieurs livrets A.
- Quel horizon ? Le livret A est un produit sans risque. Le capital est garanti et le taux de rémunération fixé par le gouvernement. La liquidité du livret A est immédiate, en cas de retrait, les fonds sont généralement transférés dans les 24 heures. Le livret A peut donc être utilisé pour des périodes d’épargne très courtes.
- Avantages : Le seuil d’accès au livret A est très bas (habituellement 15€) et il est possible de faire des virements réguliers de son compte courant vers son Brochure A. Le détenteur du livret A ne prend aucun risque ni sur le capital versé ni sur la rémunération de son épargne. Enfin, la rémunération de la brochure A n’est pas soumise à des impôts, taxes ou charges sociales.
- Limites : Le dépôt maximum sur un livret A est de 22 950€, qui peut être augmenté de 12 000€ en utilisant un LDD (Sustainable Development Booklet) qui fonctionne en tant que livret A, tant en termes de rémunération que d’impôts. Les frais du livret A sont limités. Le taux d’intérêt fixé à 0,75 % depuis le 1er août 2015 est passé à 0,50 % à partir du 1er février 2020.
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En conclusion, le Livret A est une solution accessible pour des économies à court terme , peu abordables mais sans risque . Il est toujours préférable d’économiser sur son livret A plutôt que de laisser des espèces dormantes sur un compte courant qui n’est pas remboursé.
2. Livrets pour
économies Le compte d’épargne est un support dont la distribution s’est considérablement développée ces dernières années, notamment avec l’arrivée d’acteurs « spécialisés » sur ce marché : ING, AXA Banque, B for Bank, etc. Il s’agit d’un support dont la rémunération est souvent soumise à une prime d’entrée, taux qui pendant une certaine période sur un montant limité.
- Pour qui ? N’ importe qui de l’âge peut ouvrir un carnet d’épargne. Les banques et les acteurs spécialisés distribuent ce produit. Une personne physique peut posséder autant de livres d’épargne qu’elle veut.
- Quel horizon ? Les livres d’épargne offrent habituellement des taux d’intérêt stimulés (environ 2 %) sur une période limitée de quelques mois. En outre, les frais sont beaucoup moins intéressants, rarement plus de 1% avant impôts. Le compte d’épargne est donc a priori destiné à des projets à court terme.
- Avantages : Le livre d’épargne est un investissement qui garantit le capital et fournit une compensation préconnue. Il est également liquide, les fonds sont généralement disponibles en moins d’une semaine.
- Limites : En dehors de la période du taux d’augmentation, les livres d’épargne n’offrent qu’une rémunération limitée, comprise entre 0,5% et 1%. Cette allocation est également soumise à un prélèvement forfaitaire de 12,8 % majoré de 17,2 % de charges sociales.
Avec un taux d’imposition total de 30 %, la rémunération à long terme des livres d’épargne dépasse rarement 0,5 %, soit moins que l’inflation. Le carnet d’épargne est donc peu important , sauf pour ne recevoir qu’une offre commerciale pour une période de plusieurs mois.
3. Le plan d’action d’épargne (PEA)
Le PEA est un compte de titres dans lequel, en échange d’investissements dans une catégorie médiatique limitée, le détenteur jouit de conditions fiscales particulièrement favorables. Comme son nom l’indique, le PEA les sommes versées sont investies en actions françaises ou européennes, soit directement, soit par le biais de fonds (OPCVM).
- Pour qui ? N’ importe qui de l’âge peut ouvrir un PEA. Comme pour le livret A, un seul PEA par personne est autorisé.
- Quel horizon ? Les placements en actions constituent la catégorie la plus risquée d’investissements financiers. En échange d’une redevance qui peut être payante, l’épargnant supporte un risque pour le capital investi. D’autre part, ce soutien atteint son meilleur budget au cours de la cinquième année. Ce soutien devrait donc être réservé aux investissements à long terme, d’au moins cinq ans.
- Avantages : La charge sur le PEA est un stimulus très pour l’épargnant. Les bénéfices réalisés sont capitalisés sans impôt sur le PEA jusqu’à ce que les montants soient comptabilisés. En cas de retrait après 5 ans, l’épargnant ne taxe pas son revenu, seuls les impôts sociaux (17,2 %) sont dus. Si le retrait a lieu entre 2 et 5 ans après l’ouverture du plan, les bénéfices seront imposés à 19% 17,2%. Avant 2 ans, la taxe s’élève à 22,50% 17,2%.
- Restrictions : Étant donné que le PEA est investi exclusivement dans des actions, il ne peut pas être le principal investissement financier de l’investisseur. En outre, le montant total des paiements sur le PEA ne peut excéder 150 000 euros. Cependant, nous pouvons compléter son PEA par l’abonnement à une PEA-PME, pour sa part abondante jusqu’à 75 000€.
Un peu négligé après les 2 crises de 2000 et 2008 qui ont secoué les marchés boursiers, la PEA n’a pas de pénurie de taux d’intérêt. Pour un investissement à long terme, l’imposition de la PEA est particulièrement stimulante . La reprise des marchés européens et français en particulier, combinée à la « taxe forfaitaire » actuellement applicable à la assurance-vie, donne à la PEA un fort attrait.
4. Assurance vie
Souvent appelée « placement préférentiel des Français », l’assurance-vie est en effet le moyen qui dispose de la majeure partie de l’épargne. L’assurance-vie n’est pas en soi un investissement financier, mais plutôt une enveloppe fiscale dans laquelle chacun peut enregistrer un soutien financier correspondant, en fonction de ses objectifs et de son appétit pour le risque.
- Pour qui ? L’ assurance vie étant un véritable « couteau suisse » d’actifs financiers, chaque épargnant doit avoir un contrat d’assurance vie. Il est également possible d’avoir plusieurs contrats d’assurance-vie. Certaines compagnies d’assurance acceptent d’ouvrir un contrat pour un épargnant mineur. Dans ce cas, les parents sont clairement gestionnaires du contrat à la majorité de l’enfant.
- Quel horizon ? Historiquement, l’assurance vie atteint son optimum fiscal à 8 ans. Depuis le 27 septembre 2017, la taxe sur l’assurance-vie a changé. Lorsqu’un remboursement est effectué sur un contrat de moins de 8 ans, l’impôt à payer est de 30 %, soit 12,80 % d’impôt et 17,20 % d’impôts sociaux. Lorsque le remboursement est effectué sur un contrat de plus de 8 ans, l’impôt à payer sera 24,70 % soit 7,50 % d’impôt et 17,20 % des impôts sociaux. En outre, l’horizon d’investissement dépend de l’allocation choisie par l’épargnant. Pour les placements à court terme, la majorité opte pour le fonds euro sans risque de l’assureur ou OPCVM obligataire. Pour d’autres horizons, une part des OPCVM dans les actions peut être intégrée.
- Avantages : En plus de la flexibilité d’utilisation (billet d’entrée bas, éventuels paiements planifiés, pas de blocage des fonds), le principal avantage de l’assurance-vie est son imposition. Premièrement, les revenus ne sont pas imposables tant que les montants payés ne sont pas remboursés (retirés) du contrat. Deuxièmement, en cas de rachat partiel, la part du bénéfice imposable est limitée, compte tenu de la méthode de calcul. Enfin, l’assurance-vie a un fort avantage successoral. Le transfert d’un capital versé avant l’âge de 70 ans de l’assuré n’est pas soumis à l’impôt à concurrence de 152 500 euros par bénéficiaire, même s’il n’y a pas de lien familial entre l’assuré et le bénéficiaire. En plus de ce montant, la taxe sera de 20% jusqu’à 700.000€ et 31,25% au-dessus. Pour le transfert d’un capital versé après les 70 ans de l’assuré, aucun impôt n’est payable à concurrence de 30 500€ pour tous les bénéficiaires, sauf ce montant est la règle de la loi générale de transmission applicable à chaque bénéficiaire. Il convient de noter que le transfert de capital à son conjoint est entièrement exonéré.
- Limitations : Il n’y a pratiquement aucune nuisance à l’assurance-vie en tant que telle. Étant donné que la fourniture d’assurance-vie est très large et qu’un contrat n’est pas transférable, il convient néanmoins de conclure un « bon » contrat. Il faudrait veiller à réduire les coûts et à veiller à ce que le contrat soit suffisamment ouvert pour répondre à toutes les stratégies d’investissement souhaitées.
L’ assurance-vie est un instrument fondamental du patrimoine. Peut être utilisée à la fois pour réaliser des économies sans risque à court terme et pour mettre en œuvre les stratégies financières les plus risquées, l’ assurance-vie devrait être l’épine dorsale de toute gestion d’actifs financiers . Même si les fonds en euros des assureurs ne sont plus très intéressants aujourd’hui, l’assurance-vie en 2021 sera très intéressé par Les épargnants français.
5. Régime d’épargne-retraite (PER)
Le régime d’épargne-retraite, élaboré par le Pacte, vise à remplacer les anciens produits de pension existants afin d’harmoniser le système des pensions. La PER est une enveloppe juridique et fiscale avec laquelle une pension peut être créée par capitalisation.
- Pour qui ? Ce nouveau produit de pension est accessible à tous, sans condition d’âge ou lié au statut professionnel. L’abonnement est possible individuellement par une personne physique ou par une entreprise collective et obligatoire.
- Quel horizon ? Les fonds investis pendant la PER sont en principe bloqués jusqu’à la retraite de l’assuré, qui a la possibilité de retirer son régime sous la forme d’une rente ou d’un capital. Cependant, il y a des cas de libération anticipée tels que le décès de le conjoint ou le partenaire de PACS, l’endettement excessif de l’assuré, l’acquisition de la résidence principale, l’invalidité… Si l’assuré se trouve dans l’une de ces situations, la libération de la PER serait exonérée d’impôt, sauf pour l’acquisition de la résidence principale. Quant à la mise en œuvre de la PER, cela dépendra, comme dans le cas de l’assurance-vie, du choix de la rémunération et donc du niveau de sécurité des investissements.
- Avantages : le principal avantage de la PER reste fiscale. Les paiements volontaires effectués dans le cadre d’une PER sont déductibles du revenu imposable du souscripteur dans la limite de 10 % du revenu d’activité (retenu dans la limite de 8 PASS) ou de 10 %. Cette déduction réduit le revenu imposable du souscripteur et réduit le montant de l’impôt dû. Il est important de noter que les réductions d’impôt ne sont pas couverts par l’érable de créneau fiscal général en ce qui concerne les paiements effectués dans le cadre d’une PER. En ce qui concerne l’imposition des transferts, c’est l’impôt préférentiel sur l’assurance-vie qui s’applique.
- Limites : La PER est imposée à la sortie, le total des paiements est imposé à l’IR sans l’exonération de 10 %. Le revenu est également imposé pour le montant de 30% (PFU) ou IR 17,20% de la déduction sociale.
En résumé, le PER est maintenant le seul produit de pension qui vous permet d’imposer une partie de votre revenu chaque année, mais aussi d’accumuler du capital. Ce produit vous permet de faire un supplément de pension que vous pouvez disposer sous la forme d’une rente ou sous forme de capital.
Enfin, et comme souvent dans la gestion d’actifs, il n’y a pas de solution unique, et aucun produit d’épargne n’apporte tous les avantages sans considération. Choisir votre financement l’investissement pour épargner en 2021 mérite les bonnes questions. L’objectif de l’investissement, sa durée prévue et le risque que l’épargnant est prêt à supporter sont les déterminants du choix.
6 Les obligations d’État
Les obligations d’État font partie des placements les plus sûrs. Effectivement, il s’agit de titres émis par l’État français pour financer son déficit budgétaire ou rembourser sa dette publique.
Lorsqu’un investisseur achète une obligation d’État, il prête de l’argent à l’État et en contrepartie, celui-ci lui verse un intérêt défini à l’avance.
- Quels sont les avantages ?
- • La sécurité : Les obligations d’État sont considérées comme étant peu risquées car elles sont garanties par l’État. L’éventualité que le gouvernement ne puisse pas rembourser sa dette est très faible.
- • La liquidité : Les obligations d’État peuvent être facilement transformées en cash et vendues sur le marché secondaire.
- • Le rendement : même s’il est relativement moins important que pour d’autres produits financiers tels que les actions, il reste stable dans la majorité des cas et peut être intéressant selon la durée du placement choisi ainsi que votre profil d’investisseur.
- Quels sont les inconvénients ?
- • Les obligations d’État proposent un rendement faible, parfois inférieur à l’inflation. Pensez à bien comparer le taux d’intérêt offert avec la prévision de l’inflation pour savoir si cette option présente une réelle opportunité.
- • Le risque d’une baisse des taux : Lorsqu’un investisseur achète une obligation à long terme, il prend le risque que le taux d’intérêt moyen du marché augmente et que la valeur marchande de son obligation diminue. Cela ne devrait pas poser de problème pour les investisseurs qui détiennent leurs obligations jusqu’à échéance.
Malgré leur faible rentabilité et les risques liés aux fluctuations des taux d’intérêts sur le marché secondaire, les obligations d’État restent aujourd’hui encore un placement sûr en France.
7 Les comptes à terme
Les comptes à terme (CAT) sont des produits financiers qui permettent de placer une somme d’argent pendant une durée déterminée et à un taux fixé dès l’ouverture du compte. Contrairement au livret A, le capital n’est pas disponible avant la fin de cette période.
Ces placements peuvent être souscrits en ligne ou auprès d’un conseiller bancaire.
- Quels sont les avantages ?
- • Le rendement : Les taux proposés par les CAT sont généralement plus élevés que ceux des livrets réglementés tels que le Livret A.
- • La sécurité : Les dépôts sur un CAT bénéficient aussi de la garantie du Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) jusqu’à 100 000€ par personne morale ou physique dans toutes les banques agréées membres du FGDR.
- Quels sont les inconvénients ?
- • L’indisponibilité partielle ou totale des fonds pendant toute la durée du contrat. Il faut un temps défini.
- • La fiscalité : Les intérêts générés par le compte à terme sont soumis au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou au taux forfaitaire de 30% (prélèvement libératoire). Il faut savoir que les placements peuvent offrir des rendements intéressants pour une durée limitée et un capital bloqué, ce qui peut être une option attractive selon votre profil d’investisseur. Il est crucial de prendre en compte les inconvénients liés à l’indisponibilité totale ou partielle du capital ainsi que la fiscalité appliquée aux intérêts générés.