Bordé par l’océan Atlantique et la mer Méditerranée, le Maroc possède tout un mélange d’influences herbès, arabes et européennes. C’est une destination touristique de premier plan en Afrique aux impacts musulmans riches. Malgré toutes ces richesses, ce pays est toujours considéré comme un pays pauvre. Mais qu’est-ce qui est à la base de la pauvreté du Maroc ? Nous vous présentons dans cet article les inégalités à cause de quoi le Maroc est toujours considéré comme un pays pauvre.
Plan de l'article
Le système éducatif défaillant
Le système éducatif défaillant figure au cœur de la machine inégalitaire qui fait du Maroc un pays pauvre. En effet, le pays a consacré plus de 21,5% de son budget à ce secteur. Mais malgré cela, le système éducatif est largement défaillant. En effet, la durée de scolarisation au Maroc est de 4,4 ans, soit deux années de moins que la moyenne des pays arabes. De plus, les différents résultats scolaires varient très considérablement en fonction du milieu des élèves.
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Les autorités encouragent la privatisation massive de l’éducation, ce qui accentue la logique inégalitaire. Ainsi, on estime que seulement 14% des élèves marocains sont inscrits dans les écoles privées contre 80% dans les grandes villes comme Casablanca et Rabat. En effet, ces différentes inégalités qui sont liées à l’éducation se prolongent sur le marché de l’emploi avec quatres caractéristiques. Il s’agit notemment du chômage très élevé, de l’exclusion des femmes des marchés d’emploi, de la part prépondérante de l’informel ainsi que de l’emploi précaire.
Le système de santé défaillant
Le Maroc consacre très peu de moyens au système de santé. Cela contraint les citoyens à payer eux même leurs dépenses de santé contrairement aux autres pays de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient qui assurent 36% des dépenses de santé des ménages. Le secteur de la santé n’a pas échappé à la logique de la privatisation.
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Résultats, le Maroc est classé 123ème 188 pays au classement mondial de l’indice de développement humain et ceci derrière la Tunisie qui est 97ème et l’Algérie 83ème.
De très forts déséquilibres territoriaux
Le Maroc demeure confronté à de forts déséquilibres territoriaux. En effet, c’est uniquement la quasi-totalité de la population des zones urbaines qui ont accès à l’eau potable. Cette proportion tombe à 64% dans les différentes zones rurales. Elle tombe même à 40% dans la région de Tanger-Tetouan-Al Hoceima dans le nord du pays.
C’est une ville qui a été théâtre d’un important mouvement social dans les années 2017. De même, les inégalités entre hommes et femmes demeurent criantes au Maroc. Ainsi, selon le rapport mondial qui se charge de la participation de la femme à l’économie, à la vie politique, leur accès à l’éducation et à la santé, le pays est classé 137ème sur 144 pays.
La volatilité économique
L’impôt sur le patrimoine quasi inexistant que l’État a imposé aux sociétés a fait que beaucoup d’entre elles se déclarent déficitaires pour s’échapper. De ce fait, 82% des recettes de l’impôt sur les sociétés proviennent particulièrement de seulement 2% des entreprises.