Règle de la dette de 33 % : les banques disposent de 15 % de marge de manœuvre
En septembre, on estime qu’il est possibled’obtenir un crédit immobilier à un taux moyen de 1,24%, ce qui est toujours très avantageux. Néanmoins, les dossiers des emprunteurs ont été amplifiés par les banques qui sont priées de ne pas prêter plus de 25 ans et de ne pas dépasser 33 % de la dette . Bonnes pratiques formulées par le HCSF (High Financial Stability Board) fin 2019, dans le but de contenir l’offre et la demande de crédit.
Depuis le début de 2020, renforcée par l’endiguement associé à l’épidémie de Covid-19, les banques sont plus réticentes à prêter aux ménages dont les paiements mensuels de crédit représentent plus d’un tiers de leur revenu net mensuel. Cependant, Bercy autorise les institutions financières à accorder certaines exceptions pour 15 % des dossiers .
A voir aussi : Comment calculer une formule de ratio d'endettement ?
Achat d’une résidence principale : les chouchous de banques accédant pour la première fois
Si nous considérons qu’environ 30 -35% de les demandes de crédit immobilier déposées ne sont pas conformes à la règle de la dette de 33 p. 100, alors la moitié d’entre elles n’aboutira pas à un financement et l’autre moitié permettra l’achèvement d’un projet immobilier.
ménages qui bénéficient de cette dérogation sont souvent accompagnés d’un courtier qui est rompu dans l’exercice de la négociation avec les partenaires financiers. Dans les cas les plus rares, les emprunteurs avec un taux d’endettement de 35% ou même 39% parviennent à obtenir un crédit immobilier. Il convient toutefois de noter que lescontributions personnelles et le « reste à vivre Les » sont, dans ce cas, indispensables.
A lire aussi : Seniors à la recherche d'un financement : que faire et ne pas faire ?
Pour un couple, on estime, par exemple, qu’une économie disponible représentant au moins 10 % du projet et un « repos à vivre » de 2 000€ est un minimum si la règle des 33 % n’est pas respectée. Dans le cadre d’un investissement locatif, le revenu et le repos à vivre sont examinés en priorité.
Dans ce contexte, l’ accès pour la première fois est toujours une exception. Cette jeune clientèle, avec des revenus en évolution, représente de futurs investisseurs pour les banques, consommateurs d’autres produits financiers dans les années à venir. Les institutions financières hésitent donc moins à prêter à une personne ayant accès pour la première fois qui ne respecte pas la dette de 33 % plutôt qu’à un ménage modeste. Certains n’hésitent pas à demander une contribution personnelle de 15 à 20% ainsi quedes économies supplémentaires disponibles . Ils garantissent ainsi un bon maintien des finances ainsi qu’un « matelas » qui pourrait être mis à la disposition des emprunteurs en cas de coupdur.