Les pièges à éviter lors d’une contre-expertise d’assurance incendie

L’assurance incendie permet de couvrir les éventuels sinistres dans l’enceinte de votre domicile. Dans une telle situation, la compagnie d’assurance mandate un expert pour constater et confirmer les dégâts occasionnés. Étant la clé du déblocage de votre couverture, il devient impérieux d’adopter les bonnes dispositions pour gagner sa confiance. Quels sont donc les pièges à éviter lors d’une contre-expertise d’assurance incendie ?

Considérer l’expert comme un ennemi

L’un des pièges dans lesquels tombent facilement de nombreux assurés est de considérer l’expert comme leur ennemi. Il faut toutefois savoir que la majorité des compagnies d’assurance ne payent pas directement ce professionnel. En effet, elles préfèrent beaucoup plus se tourner vers des cabinets indépendants dans l’objectif de confier la mission à des experts en la matière.

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Dans cette lancée, l’indépendance auquel sont sujets ces derniers leur confère une solide position d’intermédiaire entre l’assureur et l’assuré. Cette configuration entraine comme conséquence positive leur non-intéressement aux résultats financiers de la compagnie d’assurance qui les mandatent.

Vous devez également prendre connaissance du faite que l’expert sollicité ne fait nullement partie des commerciaux. En principe, leur métier est basé au travers d’un cahier de charges clair et précis. L’avantage de cette disposition est qu’elle laisse peu de place à l’improvisation.

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Vous pouvez donc comprendre que l’expert chargé de l’étude de l’incident est soumis à des barèmes de calculs et d’indemnisations strictement rigoureux. Il sait pertinemment qu’en cas de non-professionnalisme, il fera l’objet de sanctions.

Ne pas préparer la visite de l’expert

L’autre erreur à également éviter dans une situation de contre-expertise est de ne pas préparer la visite de l’expert. Certes, nous pouvons être d’accord que ce dernier est juridiquement indépendant de votre compagnie d’assurance. Cependant, vous devez savoir qu’il n’est pas forcément présent pour défendre vos intérêts. C’est la raison pour laquelle lors de sa visite, votre présence est plus que recommandée. Attelez-vous de l’accueillir convenablement sans toutefois trop en faire.

Au cours de la contre-expertise, vous devez lui prouver que vous maitrisez au bout des doigts la valeur des différents biens détruits dans l’incendie. C’est pourquoi vous devez suffisamment vous renseigner à ce sujet si vous n’en aviez pas connaissance.

Il est aussi important de montrer à l’expert que vous êtes une personne organisée et que l’avènement de l’incendie était tout à fait naturel. L’une des pratiques les plus conseillées dans une pareille situation est de préparer un dossier avec les justificatifs pouvant lui faciliter la tâche. Plus le travail est moins pénible, plus il aura tendance à se montrer généreux.

Inventer des réparations complémentaires

Pour mettre l’expert de votre côté, vous vous devez aussi éviter l’invention de réparations complémentaires. Une réalité est que la compagnie d’assurance rembourse rarement à la juste valeur. Cette situation pousse un grand nombre d’assuré à effectuer des ajouts. Ils espèrent ainsi bénéficier le plus possible de leur frais.

Cependant, ce stratagème devenu assez populaire est aujourd’hui connu de tous et en premier lieu, des experts. Par conséquent, dans la majorité des cas, ces derniers arrivent à déceler le vrai du faux ainsi que le possible de l’improbable.

Vous n’êtes certainement pas sans savoir que « plus l’expert a l’impression d’être roulé dans la farine, plus il y’a de probabilités qu’il vous le fasse payer dans son rapport final ». Vous vous devez donc d’être sincère pour jouir de la meilleure couverture.

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