Subir une opération chirurgicale est une chose qui peut nous arriver à tous, une ou plusieurs fois au cours de notre existence. Qu’il soit planifié ou intervienne en urgence, par exemple à la suite d’un accident, ce type d’acte médical engendre de multiples démarches, pas toujours simples, ni à comprendre, ni à réaliser. Voici pourquoi nous allons tenter, dans ce billet, de faire le point sur ce qu’il convient de faire non seulement avant l’opération, mais aussi après, afin d’être en règle au regard des différents organismes nous couvrant, ainsi que d’être remboursé au mieux des frais que nous avons engagés.
Plan de l'article
Le cas spécifique de la chirurgie
La chirurgie représente une discipline médicale un peu à part dans la mesure où il convient, pour qu’elle soit prise en charge par l’Assurance Maladie, de faire une demande d’accord préalable. Sauf cas vraiment spécifiques et plutôt rares, cette demande est acceptée, ce qui signifie qu’une partie des actes seront remboursés ; pour votre mutuelle, tout va dépendre des garanties prévues par votre contrat.
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La prise en charge par l’Assurance Maladie
Si l’intervention que vous devez subir est pratiquée dans le public ou dans une clinique privée conventionnée, vous bénéficiez d’une prise en charge par la CPAM à hauteur de 80% de vos frais d’hospitalisation. Mais ce remboursement ne peut intervenir qu’après votre sortie de l’hôpital ou de la clinique dans la mesure où il est assujetti à l’envoi à votre caisse du bon de sortie qui vous sera remis, comme son nom l’indique, au moment de votre sortie de l’établissement.
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La préparation à l’intervention est, elle aussi, en partie prise en charge : c’est le cas par exemple des consultations avec l’anesthésiste, remboursées à hauteur de 70%. Pour les suites opératoires, on est par exemple sur un taux de remboursement de 60% pour le cas où vous auriez besoin de séances de rééducation.
Le reste à charge se décompose donc comme suit :
- le ticket modérateur : ce sont les 20% des frais d’hospitalisation restant après déduction du remboursement de la Sécurité Sociale
- le forfait journalier : c’est la participation aux frais d’hébergement et d’entretien engendrés par l’hospitalisation
- tout ce qui touche au confort personnel : chambre individuelle, télévision, etc.
- les dépassements d’honoraires
La prise en charge par votre établissement de mutuelle
Concernant votre mutuelle, la prise en charge dépend des garanties que vous avez choisies au moment de la souscription de votre contrat. Sachez que, si votre intervention a lieu dans un établissement pratiquant le tiers payant, la présentation de votre carte de mutuelle à votre arrivée vous dispensera de l’avance des frais. Ceci bien évidemment dans les limites prévues par votre contrat, et dans la mesure où une demande de prise en charge préalable a été faite. Dans le cas contraire, tout se fera après sortie de l’hôpital et sur présentation d’une facture acquittée.
Les frais pré ou postopératoires répondent, eux, aux mêmes conditions que la médecine dite traditionnelle. Quant aux dépassements d’honoraires, Il vaut mieux s’en enquérir en amont afin de savoir jusqu’à quel point votre mutuelle peut les couvrir.